Artiste Peintre Professionnel
N° 017/105
Validité : 01/2026
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Estimation de la valeur d'un 15F (valeur médiane des formats) | 1 560 € |
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Début de la certification | 01/01/2017 |
Anniversaire de la certification | 01/01/2026 |
Numéro professionnel | . |
Numéro MDA | . |
Nombre de vues du profil 17868
Style dominant
Technique principale
Site internet
Naissance
Marcel ALOCCO réside et travaille à Nice (France), où il est né le 8 février 1937. Après des études de Lettres Modernes à l'Université d'Aix-en-Provence, il revient à la pratique des arts plastiques par la médiation de l'écriture et participe activement à l'Ecole de Nice : d'abord avec Fluxus de 1963 à 1968, (il fréquente alors George Brecht, Robert Filliou, Arman, Ben, Serge III…) Dans l'esprit Fluxus il produit des œuvres (Des « Events », des Bandes-Objets, et « Le Tiroir aux Vieilleries ») employant des matériaux divers. Puis de 1966 à 1970, il réunit autour de lui des jeunes créateurs niçois dans le groupe INterVENTION, et influencé comme eux par Simon Hantaï, il participe avec P. Saytour et C. Viallat à la création de l'esthétique Supports-Surfaces. En 1967/68 travaille sur des draps de lit la transformation des formes confrontées aux conditions d'application, tout en expérimentant avec "L'idéogrammaire" le rapport textes-formes dans la peinture. Pour lui l'image est l'une des composantes fondamentales de la peinture car, a-t-il écrit, quoi qu’on fasse, "Toute peinture fait image"
À partir de 1973, il élabore ses Fragments de La Peinture en Patchwork : le tissu est peint, puis déchiré, remonté par couture ou tricotage, traitant en un même processus les couleurs, figures et supports liés, donnant ainsi pleinement sa spécificité au travail plastique. Le détissage de la toile peinte intervient, à partir de 1980, comme moyen de transformation de l'image par le déplacement de fragments de support-couleur.
La technique la plus élémentaire du patchwork, introduisant une dialectique continu-discontinu, y est annexée comme outil d'ouverture pour la création, ainsi que le souligne Michel Butor : ..."on a chez toi tout un travail sur le déchirage du tissu. Ni découpure ni déchirure. Car il n'y a ni ciseaux ni accrocs. (...) La toile est libre chez toi autrement que chez les autres peintres, avec ses bords déchiquetés, frangés, qui la font communiquer avec l'extérieur". (Catalogue Alocco, Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, Nice, 1993)
L'exploration des origines (et des techniques archaïques) ont conduit Marcel Alocco à s'intéresser (selon une hypothèse de S. Freud) à l'invention du tissage à partir des cheveux de femmes. De février 1995 à fin 1999, il interroge la peinture avec le support-couleur cheveu, développant de fines miniatures de tissages élémentaires. Après une interruption, de 1999 à 2003, il reprend le travail plastique par diverses études de tissage sur l’image en ikat, s’intéresse à la naissance de l’image dans le dessin d’enfant. Depuis janvier 2010, travaille les images culturelles par détissages et découpes d’un tissu blanc.
M. Alocco est représenté à Paris par la Galerie Alain Oudin Art Contemporain (depuis 1990), et à Milan, par le Studio Maria Cilena.
Parallèlement, Marcel Alocco a mené un travail d'écriture. Il a dirigé de 1962 à 1965 la revue "Identités", et en 1967-68 "Open". Il a depuis publié de nombreux articles dans diverses revues et magazines, des essais, des recueils de poèmes, et des romans. (Voir site perso : alocco.com)