Artiste Peintre Professionnel
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Naissance
1951 - Je nais a Paris dans le 15e. Avec mes parents et ma sœur, nous habitons rue Suzanne Valadon dans le 7e arrondissement de la capitale.
La Vie
Rivée aux montagnes invisibles, aux arcs en ciel, aux rivages de la ville, de l’ici et maintenant.
Je me projette fidèle en cela que cela constitue œuvre peinte, œuvre de parole consentie sans grammaire exacte, avec le métier enfoui au plus profond, comme un inconscient,comme une autre et pourtant moi-même.
Peindre , pour ne pas regretter de ne pas peindre, faire pour ne pas regretter de ne pas faire, exposer parfois, et rire de ces forets de feuilles qui s’envolent.
Projets
Je me projette dans le travail, pas dans les expositions.
L’exposition : c’est l’autre qui vient a moi, le particulier ou le collectif, au choix.
Savant ou pas, intuitif ou regardant de loin mais s’arrêtant toujours la ou la halte dispose, ou le chant de la couleur ou du rythme interpelle juste ce qu’il faut, pour dire encore de la peinture, comme le chant grégorien se perd et se remplace, tutelle des sons et des vouloirs, des tableaux comme des arias de couleurs fidèles, de surfaces acryliques.
Les Moyens
Le fictionnel n’est pas le moindre.
Pour cela il faut le geste ustensile, qui lie et relie, comme il faut ou pas, par l’œil ou son témoin: la main.
La colle comme un medium, la colle comme invisible intercalaire, coller, c’est dans la langue de feu de désirs d’images renversées par les principes, la couleur jalouse, le fil, le lien puissant, l’image iconoclaste, la vieille peinture comme passe du désir chaste, l’aura formel, bobines de bois, le n’importe quoi a genoux du langage, le plastique a la rescousse de tous les secrets.
Le doux melange des moyens et le retour au tableau, comme un agrandissement soudain du champ focal, de la reference au bout du museau, du pinceau, du doigt, du savoir faire, de l’instant.
J’use et j’abuse, en formats moyens de langage, du pouvoir du réel qui me commande et que je reconnais.
L’interdépendance des moyens et des images, me rend dans l’abstraction du lien qui m’unit a l’image, plus forte, plus grande, plus comprise de moi-même.
Mes envies sont de cet ordre, prévisionnel prévu de peindre des tableaux que n’excèdant pas les 120 figures ou paysages, formats modestes, je porte mes tableaux.
Mes envies sont comme le futur, a la porte du présent grondent toutes sortes de figures, des noires d’encre de chine, des figures de passe a qui on dirait la bonne aventure.
Je le dois a Johanne De Luca ce petit sens du passe -repasse, Johanne qui copiait Georges de la Tour, je lui dois la peinture comme le sens d’une existence qui ne se connais pas encore.